Bonne année 2015 à tous !

Quand dans le titre je dis « génie », oui c’est immodeste. Mais en fait, c’est pire encore : c’est sincère ! Car mes idées, frappées au coin du bon sens et héritées d’une vie de souffrances injustes dues au « système », on ne les trouve nulle part ailleurs qu’ici. On trouve bien ça et là des tentatives de projets de réforme de la justice mais ce ne sont que cautères sur jambes de bois, des propositions sans imagination de bureaucrates juste préoccupés d’ajouter de nouvelles lois aux anciennes et de leur donner leur nom.

C’est d’autant plus exaspérant quand elles émanent de « think tanks » comme Contribuables Associés qui sont censés signaler les failles de notre système mais les cachent en fait à leurs sympathisants. Ceux-là ont les moyens de se faire entendre car ils sont financés par de grands groupes, ils se font passer pour des défenseurs intègres du citoyen mais collaborent par exemple avec le Parlement, se gardant bien de signaler que c’est LE foyer de la corruption hexagonale. Ils refusent de faire paraître dans leurs pages les preuves de la perversion de nos administrations pour ne pas fâcher leurs copains. Je rappelle que le Parlement a modifié plusieurs fois notre constitution en secret, contre l’intérêt des Français ses électeurs, constitution pourtant modifiable seulement au suffrage universel. Il s’agissait d’accroitre sa mainmise sur notre pays et sur l’Europe. Comme toujours dans le plus grand silence des médias pourtant au courant.

En France, il faut être malhonnête pour chercher à se faire élire ! Le but d’un candidat à l’élection n’est pas la défense de ses électeurs, qu’il sait impossible dans un hémicycle où 577 députés et 348 sénateurs braillent à tout va sans espoir de se faire entendre (ou dorment…). Il est d’œuvrer avec les autres sans distinction de partis pour garder les privilèges de tous sur le petit peuple, pour inventer les lois qui leur épargnera les rigueurs de la justice, du coup réservées au petit peuple. C’est ça notre « élite ». On ne s’étonnera pas qu’un tel système nous conduise à la pire des médiocrités. A Hollande. Du l’autre côté de la barrière, il faut être malhonnête ou naïf pour ne pas voir cette corruption de notre « législateur », corruption dont la plupart des Français sont conscients… sauf Contribuables Associés et consorts.

C’est une évidence que la voie de la vraie démocratie passe obligatoirement par une vraie justice. L’une ne peut exister sans l’autre !

Voilà donc ce que j’entends vous démontrer :

  • pour une justice juste, faire de laprévention (90 % des procès évités !)
  • la justice n’a pas besoin d’avocat
  • la justice a besoin de bons juges, donc non fonctionnaires et embauchés en CDI
  • pour qu’un juge soit bon le justiciable doit pouvoir le choisir, le juger, le révoquer et le récompenser
  • la justice doit être immédiate et rien d’autre ne l’en empêche que la mentalité du fonctionnaire
  • pas de peine interdite, toutes les peines sont envisageables
  • suppression du Législateur

A vous de juger maintenant !

I – 1ère idée de génie pour une justice juste : faire de la prévention (90 % des procès évités !)

Vous allez me dire : comment fait-on pour juger un conflit avant qu’il ait eu lieu ? La réponse c’est que, d’abord, il ne s’agit pas de juger mais de (ré)concilier. Juger c’est le plus souvent condamner, avec le risque inévitable d’injustices et d’ajouter la rancœur aux dommages. Ensuite il paraît en effet difficile de résoudre les conflits potentiels avant qu’ils ne se déclenchent. Cela n’a pourtant rien d’impossible, les parents font ça tous les jours avec leurs enfants. Une vraie démocratie saurait résoudre ce problème. Il est très facile de traiter les conflits au moment où ils apparaissent, quand ils sont encore tout petits et aisés à comprendre. Plus tard, faute d’avoir été arrêté, le fautif s’est tellement enfoncé dans les abus et les agressions qu’il aura peur de l’étendue des réparations qu’il devra consentir et refusera de reconnaître ses torts, la première condition pour faire la paix

Comment la justice peut-elle détecter un conflit naissant? Elle n’a pas à le détecter, c’est un plaignant qui la saisit car il pressent que ça va empirer et qu’il va en souffrir. Quand mon frère a porté plainte contre moi, son propre frère, il l’a fait sans préavis alors que nous nous entendions parfaitement bien. Ses motifs étaient cachés depuis des années car inavouables (la jalousie). Je ne pouvais pas le prévoir. Un conflit entre nous venait de naître et il était facile à régler. Pas par un personnage important et super-occupé comme un juge mais par un arbitre professionnel « pris dans la rue ». Quelqu’un de simplement intelligent et calme, qui a le sens de l’écoute. Un altruiste heureux de parvenir à concilier des positions apparemment inconciliables comme il y en a beaucoup. On pourrait appeler ces gens-là des conciliateurs, tout bêtement.

Quel serait le degré d’efficacité des conciliateurs ? Énorme ! L’histoire récente l’a bien montré : chez les Prud’hommes – tribunaux qui jugent les conflits entre patrons et employés en présence d’un représentant des patrons, d’un représentant des employés et d’un juge professionnel – où la tentative de conciliation est obligatoire avant tout procès, 90 % des procès évités et le plus souvent au détriment des patrons ! Mais c’était au 19ème siècle. Aujourd’hui, délabrement à la française oblige, c’est l’inverse : seuls 10 % des conciliations aboutissent. Probablement pour cause de déshumanisation générale de la justice, entre les mains de juges fonctionnaires irresponsables, mais aussi parce que les patrons ne sont plus contraints de rencontrer leurs employés. Ils se font représenter au tribunal par des cadres sans réel pouvoir qui ne peuvent pas prendre à cœur l’intérêt d’une entreprise aussi bien que le ferait un patron. Et en face on a des syndicalistes professionnels purs et durs incapables de prendre à cœur l’intérêt à la fois du salarié et de l’entreprise.

Par nature cette justice préventive est rapide, efficace, humaine et peu coûteuse. C’est elle la vraie justice « de proximité ».

II – 2ème idée de génie : la justice n’a pas besoin d’avocat

Dans ma vie professionnelle, j’ai milité sans arrêt pour la suppression de l’intermédiaire informaticien dans le monde de l’informatique, inventant les outils pour que vous et moi puissions programmer plus vite et mieux qu’eux. C’est ce qui m’a d’ailleurs valu tous mes ennuis relatés dans ce blog… L’informaticien est un intermédiaire qui fait perdre un temps fou lors du développement des logiciels et des nouveaux ordinateurs car il ne comprend pas ce qu’il a à faire et dispose d’une méthodologie qui n’a pas changé depuis 1950 ! Elle n’a pas changé car c’est aussi un intermédiaire qui organise la désinformation pour se rendre incontournable.

Pour l’avocat c’est exactement pareil. C’est un intermédiaire qui dénature le message originel de son client, lui impose des délais insupportables et lui coûte cher. Le client peut avoir des exigences envers son adversaire parfaitement acceptables et plus faibles que celles imposées par son avocat. Par exemple il peut souhaiter simplement la reconnaissance par la justice qu’il a raison dans le conflit, recevoir de simples excuses et l’engagement de ne pas recommencer de la part de son adversaire.

La profession d’avocat a très mauvaise réputation. Pour beaucoup, l’avocat est un faux ami inefficace, irresponsable et menteur. On ne compte plus en France les associations anti-avocats. Avocat rime même avec « véreux ». Voyez dans mon blog Koerfer, Peignot, Chaigneau, Villatte, Maillard, Gizard, Landon. Et maintenant Muriel Bonnot, qui m’a menti effrontément et fait perdre beaucoup d’argent dans un procès en « oubliant » de traiter les 2/3 du dossier. Mon conflit avec elle est entre les mains d’un autre avocat qui a demandé au bâtonnier son arbitrage. Mais – là encore ! – celui-ci fait la sourde oreille. Je vais donc consacrer à Mme Bonnot un article spécial dans mon blog. Cela y fera un avocat véreux de plus…

L’avocat est inutile dans la justice préventive qui n’a besoin que de conciliateurs mais il l’est aussi dans la justice curative, l’étape suivante quand le conciliateur a échoué. Le juge dispose déjà du dossier du conciliateur avec ses recommandations et suggestions, autrement plus sincère, intelligent et précis qu’un dossier d’avocat ! Il est également assez grand juriste pour statuer sans avoir à souffrir le passage obligé des discours et effets de manche des avocats.

III – 3ème idée de génie : la justice a besoin de bons juges, donc non fonctionnaires et embauchés en CDI

Quand le conciliateur a échoué dans sa tâche préventive, il sait pourquoi. Il est libre alors de transmettre – ou de ne pas transmettre – le dossier à la justice « curative » pour faire cesser le conflit de force. S’il ne le transmet pas, il laisse donc ce soin à un des deux plaignants.

Il ne lui manque plus pour être « bon » qu’un certain profil, à l’opposé de celui du fonctionnaire bien entendu car juger c’est être responsable. J’aimerais vous montrer par l’exemple ce qu’est un bon juge. Voici la profession de foi de Rekhmirê, un juge égyptien vizir de Thoutmosis III, qui date de 4 000 ans :

« J’ai jugé de la même manière le pauvre et le riche, j’ai réprimé celui qui était avide. J’ai fait passer le mauvais moment de celui qui avait le cœur furieux, j’ai arrêté les pleurs en les changeant en consolation. J’ai défendu les veuves parce qu’elles n’avaient pas de mari, j’ai rétabli le fils comme héritier (…). J’ai donné du pain à l’affamé, de l’eau à celui qui avait soif, de la nourriture, des onguents et des vêtements à celui qui n’avait rien. J’ai secouru le vieillard en lui donnant mon propre bâton, et en faisant que la vieille femme dise : « Quelle bonne action ! ». Je haïssais l’iniquité et ne la pratiquais pas. Même lorsque je jugeais de graves affaires, je faisais sortir les deux parties en paix. Je n’ai pas perverti la justice en échange d’un cadeau, je n’étais pas sourd pour celui dont la bourse était vide. »

Avouez que c’est émouvant ! Et rassurant de voir qu’il y a quatre millénaires, on savait déjà clairement que la justice devait être rendue « chrétiennement » : sans blesser inutilement, en réconciliant autant que possible les deux parties afin de les laisser partir « en paix ». Nos juges d’aujourd’hui l’ignorent !

En tant que vizir, Rekhmirê était presque l’égal du pharaon. Il régnait sur la moitié de l’Égypte. C’était un « patron », quelqu’un de puissant et de riche. Comme un roi – le meilleur des chefs d’État soit dit en passant – il ne doutait jamais de sa légitimité et ne craignait personne. Il ne lui restait qu’un motif de satisfaction : par son excellence mériter l’affection et le respect de ses sujets. Le bon juge qui lui ressemble le plus dans notre société actuelle, c’est un patron. Hélas, celui-ci est souvent déjà pris par son entreprise. Mais s’il accepte de la quitter pour faire ce travail, c’est merveilleux ! Car la profession de juge est la plus importante des professions dans une société. C’est elle qui apaise les conflits, qui apporte du bonheur et surtout qui préserve la vraie démocratie. Car dans la vraie démocratie le puissant et le faible sont jugés de la même façon. Sauf que les abus de pouvoir des premiers doivent être plus sévèrement sanctionnés en vertu du principe que plus le pouvoir est grand plus le devoir est grand.

Faute de patron, il y a une autre catégorie de citoyens parfaitement aptes à juger : les pères de famille parce qu’ils « règnent » déjà sur leurs enfants et qu’il est facile de vérifier qu’ils le font bien. J’ai bien dit « pères » et pas « mères ». On va me traiter de macho mais mon choix est parfaitement réfléchi. La femme est plus impressionnée que l’homme par les menaces d’un justiciable, trop souvent passionnée et incapable de prendre de la distance face à un conflit. L’homme est aussi par nature plus agressif, plus diplomate, plus « intelligent », plus capable d’imaginer des solutions originales. Maintenant, comme dans toutes les populations, il y a des contre-exemples, des femmes plus justes que certains hommes. Je parlais sous l’angle statistique.

IV – 4ème idée de génie : pour qu’un juge soit bon le justiciable doit pouvoir le choisir, le juger, le révoquer ou le récompenser

La première condition pour qu’un juge soit bon, c’est qu’il ne soit pas fonctionnaire. Être fonctionnaire c’est être irresponsable. On est invirable et même pas récompensé pour la qualité du service qu’on offrirait à la société. Un juge doit être choisi pour son esprit de justice (si possible un père de famille), embauché en CDI (contrat à durée indéterminée), payé aux résultats et viré si les justiciables le notent mal. A ces conditions, il donnera le maximum de lui-même.

J’ai bien dit : « si les justiciables le notent mal ». Il est tout à fait légitime que les juges soient jugés à leur tour par les justiciables. Je suis même convaincu que les meilleurs d’entre eux le souhaitent (évidemment, pas les moins bons…). Jugés et récompensés. Car l’un va avec l’autre. Le meilleur des juges doit être le mieux payé, celui à qui l’État donne le maximum de publicité et de moyens pour qu’il embauche des assistants et les forme à sa façon de juger, ce qui en fera des bons juges plus tard. La deuxième condition pour qu’un juge soit bon consiste à ne pas limiter le nombre d’appels. Le juge qui a eu le moins d’appels contestant ses décisions est le plus apprécié des justiciables et donc le plus juste, sans contestation possible. En France, on ne peut pas faire appel qu’une fois. On ne peut pas contester les décisions des cours d’appel ce qui entraîne leur corruption généralisée puisqu’elles ne sont jamais jugées. La cour de cassation ne juge que la forme de leurs jugements, pas le fond, donc pas la justice qu’elles rendent. Voyez les juges d’appel que j’ai cités au chapitre précédent.

La troisième condition pour qu’un juge soit bon c’est de permettre au justiciable (le plus diligent) de choisir son juge, où qu’il soit en France. Les juges doivent être mis en concurrence, comme des consultants privés ! Le juge le plus sollicité est de façon évidente celui qui est considéré comme le meilleur et l’État lui donne les moyens pour traiter rapidement les dossiers qui s’accumulent. Bien entendu, les malfrats auront tendance a choisir les « mauvais » juges mais ça ne posera pas de problème durable pour une vraie justice. En effet, ce ne sont pas eux qui s’adressent les premiers à un tribunal, ce sont les personnes qu’ils ont lésées. Ensuite, s’ils sont condamnés et veulent faire appel, ils vont choisir un « mauvais » juge. Ils seront malgré tout contraints de lui faire la démonstration qu’ils apportent un éclairage nouveau pour que le recours soit acceptable. Si le « mauvais » juge accepte son appel sans éclairage nouveau ou sous un faux éclairage nouveau, puis condamne à tort son adversaire, celui-ci va faire appel à son tour. Là, ça va être grave pour le mauvais juge si un autre juge accepte cet appel, car cela signifie qu’il y a vu un fait nouveau : l’erreur volontaire ou non de son prédécesseur. Il va donc juger, annuler la précédente décision, reprendre la décision du 1er juge d’appel et transmettre ce dossier au ministère de la justice. Aujourd’hui ce n’est pas possible car les juges appartiennent tous à la confrérie des hauts-fonctionnaires et beaucoup à la franc-maçonnerie. Entre corrompus on ne se tire pas dans les pattes. Mais entre juges concurrents dont la plupart sont épris de justice et ont été embauchés pour cette raison, pas d’état d’âme face aux corrompus ! Le ministère de la justice va statuer sur la révocation et/ou la condamnation du « mauvais » juge. Connaissant d’avance les risques, le « mauvais » juge n’a pas d’autre choix que de devenir bon… 

V – 5ème idée de génie : la justice doit être immédiate et d’ailleurs rien d’autre ne l’en empêche que la mentalité de fonctionnaire

On entend souvent des magistrats ou des politiciens dire qu’il n’est pas si mauvais que la justice soit lente, cela lui permet de juger en toute sérénité, les humeurs des belligérants étant apaisées.  C’est une ineptie ! Et pourquoi ne pas juger quand tout est oublié ou après qu’un des adversaires ait assassiné l’autre ?! Il faut tenir compte du principe de l’escalade qui pousse les adversaires à renchérir sans cesse pour se venger des attaques de l’autre. Là encore tournons-nous vers la façon dont nous « jugeons » nos enfants : immédiatement, quand tout est frais, que personne ne peut oublier les prémisses de la querelle et que, tout étant clair pour chacun, la punition (si besoin est) sera acceptée.

Grâce au conciliateur, la justice préventive est la forme la plus immédiate que l’on puisse imaginer pour résoudre un conflit. Et de loin la plus efficace car, bien menée, elle obtient comme on l’a vu plus haut 90 % de réussite. Mais ce n’est pas tout : non seulement elle réduit le travail de la justice curative en ne lui présentant plus que le dixième des cas mais elle lui transmet un dossier clair sur le différend, assorti de suggestions pour faciliter la décision du juge. Le juge n’a plus aucune excuse pour différer le procès qui résoudra la querelle.

Pour que la justice soit immédiate, le juge doit être profondément conscient de ses responsabilités. Or c’est impossible s’il est fonctionnaire, irresponsable par principe puisqu’il est invirable, non récompensable et d’ailleurs même pas condamnable dans notre système pourri actuel. J’ai une longue expérience du problème, voyez dans mon blog mes rencontres avec les juges : Vercelletto, La Tolade, Marie-Gabrielle Laurent, Petit, Philippe Bothorel, Alain Poumarède et Rosine Nivelle, Matrat, Monique Boivin, Rosine Nivelle et Jean-Malo Bohuon, Pavageau, Castagné, Sauvaget, Moignard, Vannier et Segard, Beuzit, Peyrat, Oesinger, Seichel. Cela fait beaucoup en seulement 14 ans ! Et il y en a d’autres que je n’ai pas cités ne sachant pas encore s’ils sont simplement cons, aveuglés par leur esprit de caste ou corrompus…

Qu’on ne me dise pas que les magistrats manquent de moyens et de temps pour juger ! C’est l’excuse-bateau de tous les fonctionnaires depuis des centaines d’années. La loi de Parkinson (1955) énonce qu’un fonctionnaire (puisqu’il n’est pas récompensé par des augmentations de salaire ou sanctionné par un licenciement comme dans le privé) ne prend son pied que s’il parvient à augmenter son pouvoir sur d’autres fonctionnaires : « Un fonctionnaire entend multiplier ses subordonnés, pas ses rivaux » dit notre ami Parkinson. En cela il est soutenu par ses patrons. Devinez pourquoi… Tôt ou tard il va donc réussir. Il se génère un travail fictif sous l’œil attendri de son patron pour aboutir à la saturation qui justifiera l’embauche d’un fonctionnaire sur ses ordres. La France, royaume incontesté du fonctionnaire, est le plus éclatant exemple des effets pervers de cette loi : le quart des salariés appartient désormais à la fonction publique ! On devine la source de notre déroute économique et morale.

VI – 6ème idée de génie : pas de peine interdite, toutes les peines sont envisageables

Seul un juge en possession du dossier accusant un criminel et soucieux de l’exemplarité de sa décision pour le bien de la société peut décider de la peine qu’il mérite. Aucun politicien n’a le droit d’exclure de la panoplie une peine particulière, surtout la peine de mort, car elle peut justement se révéler dans certains cas la solution la plus favorable à la sécurité de nos concitoyens.

Un terroriste qui a tué de sang froid des dizaines de personnes innocentes (pensez à la tuerie de janvier 2015 chez Charlie Hebdo) considère que la vie des autres a peu d’importance et même que c’est un plaisir de les supprimer. Il ne peut que trouver normal que « les autres » décident à leur tour de le supprimer. Il est trop confortable pour lui de savoir à l’avance que le seul risque qu’il court, c’est d’être hébergé en prison toute sa vie, en compagnie de copains criminels comme lui et à nos frais. Il faut trouver plus méchant. De toute façon, cette solution est beaucoup trop chère pour une démocratie comparée à quelques balles en pleine tête. Elle est aussi beaucoup trop dangereuse quand on sait que certains d’entre eux, les terroristes par exemple, ont des copains partout dans le monde qui peuvent pratiquer la prise d’otages et l’assassinat pour obtenir leur libération. Pendant toute leur vie, certains criminels demeurent des dangers pour la société. Donc supprimons leur vie. Leur mort, en urgence, sauvera des vies innocentes en urgence.

Le but de la justice n’est pas seulement de statuer dans un conflit et de sanctionner les coupables, il est aussi d’inciter les autres candidats criminels à ne pas se laisser aller à leurs mauvais penchants. Prenons cet exemple : certains avancent qu’un islamiste ne craint pas la peine de mort car il pense qu’elle lui assurera le paradis d’Allah si elle est la conséquence d’une « bonne » action. Dans ce cas, la sanction n’est pas dissuasive. Il faut donc laisser au juge le choix d’une peine dissuasive pour tous les candidats terroristes islamistes de la planète, qu’il peut inventer lui-même pour l’occasion. Je serais juge d’un tel criminel, je déciderai sa mort dans les jours qui viennent, mais une mort qui effrayera tous les candidats terroristes islamistes car elle rend impur aux yeux d’Allah, retirant tout espoir de paradis. Par exemple, je le ferais périr étouffé sous un cochon lui-même mort étouffé, animal impur par excellence. Sourate 5 du Coran : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte -. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées ».

Un juge, qui connaît bien le criminel, est la personne la plus apte à choisir la peine qui va lui faire mal ou la peine la plus dissuasive pour ses imitateurs. 

VII- 7ème idée de génie : suppression du Législateur !

Aujourd’hui, la loi est faite par les députés, à leur écrasante majorité fonctionnaires et tous corrompus sans exception. Voyez tous les avantages qu’ils se votent et notre constitution qu’ils modifient en secret sans qu’aucun d’eux ne protestent ! Devinez dans quel sens vont nos lois et pourquoi les Français sont le peuple le plus malheureux du monde : « un sondage réalisé en 2011 par BVA et Gallup International, d’où il ressort que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde – plus sombre encore que les habitants de zones de guerre comme l’Irak et l’Afghanistan. » (Courrier International, 2013).

Nous sommes inondés de lois contradictoires pondues presque quotidiennement par des corrompus pour protéger leurs intérêts. Le législateur doit être le gouvernement sous la direction du président, premier magistrat du pays. Un président est quelqu’un de clairement identifié qui peut justifier ses décisions. Pas un conglomérat de 600 élus jamais d’accord entre eux. Un président ne sera pas réélu s’il produit de mauvaises lois, il sera réélu s’il en produit de bonnes. Le Parlement sera toujours composé de 600 personnes interchangeables et irresponsables.

Le parlement nous coûte très cher et dégrade nos conditions de vie. Il est censé révoquer un gouvernement ou un président corrompu mais ne le fait jamais. Et pourtant chaque président depuis Giscard aurait du être révoqué ! Giscard a modifié notre constitution en secret (qui ne peut être modifiée qu’au suffrage universel) avec la complicité du Parlement pour empêcher l’élection de présidents issus de la société civile. Mitterrand a racketté les entreprises et pratiqué l’assassinat en série de tous ceux qui pouvaient le conduire en taule.  Chirac, « Super-Menteur », a pratiqué l’immobilisme à outrance et n’a respecté aucun de ses engagements de candidat, répétant « mes promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Sarkozy, bien pire menteur que Chirac, a lui aussi modifié notre constitution en secret avec la complicité du parlement pour faire passer la constitution européenne refusée par les Français au suffrage universel ! Quant à Hollande, 80 % des Français n’en voulaient plus un an après son élection mais il ne voit aucune honte à rester au pouvoir et continuer à occuper le palais de l’Élysée à nos frais… Il est clair que nous ne sommes pas en démocratie, que le Parlement est complice de cette énorme corruption de nos gouvernants et maintient contre notre gré ces criminels au pouvoir. Il est donc de salubrité publique de le supprimer.

Si le législateur était le président élu et son gouvernement, les lois pourraient naître ou être abrogées instantanément donc coller à l’évènement et résoudre les nouveaux problèmes qui se posent. Un exemple : aujourd’hui nous souffrons du terrorisme. Mais pourquoi en fait ? Parce que nous lui faisons de la publicité !  Que vaut une prise d’otages ou un massacre dont on ne parle pas ?les auteurs 

VIII  – Conclusion : la justice SOURCE DE PROFITS !

Il ne faut pas voir la justice que comme un outil de résolution des conflits ou comme un outil pour mettre fin à nos souffrances, elle est beaucoup plus que cela. La véritable justice est surtout le meilleur mode de gouvernement possible, le moteur de toute vraie démocratie (qui n’existe encore nulle part au monde) et un outil économique très puissant. Une vraie justice génère automatiquement des profits. En effet, ce qui coûte cher à la société, c’est les conflits qui n’ont pas été arrêtés à temps, les prisons-écoles du crime tout à fait inefficaces et tout le personnel qui gravite autour, les tribunaux à l’allure de dinosaures incapables de se réformer, le système judiciaire bourré de fonctionnaires inutiles et exploitant la justice dans leur intérêt personnel avec le concours des loges maçonniques.

Notre système, c’est l’inhumanité d’une société française qui ne reconnaît pas de mérite à ceux qui font du bien aux autres. Difficile de calculer le coût des conflits en France, il faudrait une étude approfondie dont je suis incapable. Mais ce sont eux qui font que le Français n’a pas bonne réputation dans le monde et qu’il n’est pas heureux. En évitant 90 % des procès la justice préventive éteint 90 % des conflits. Ce serait le bien-être assuré pour les Français. Et une société qui se sent bien a automatiquement une économie qui se sent bien.

Une vraie justice protège également l’innovation, donc le progrès dont nous bénéficions tous. Aujourd’hui il est drastiquement freiné. J’en sais quelque chose, moi qui suis empêché depuis 28 ans de proposer aux Français mon invention, un logiciel qui rend l’ordinateur intelligent. En économie comme en science, le statu quo est maintenu par les puissants, le progrès est poussé par les petits innovateurs. Les puissants étant toujours plus forts que les petits et soutenus par un plus grand nombre d’avocats (véreux) c’est à la justice de rétablir la balance dans l’intérêt même de la société.

Les plus fantastiques exemples de paralysie économique de la planète toute entière au profit de quelques entreprises se trouvent aux États-Unis. C’est le pays où des sociétés tombées par hasard sur une niche peuvent se transformer en quelques années en monopoles mondiaux, grâce à l’étendue et à la richesse de son marché (5 fois la France !) et sa maitrise de la langue anglaise qui domine le monde. Ces sociétés arrivées par hasard au sommet sont en fait incapables d’innover réellement. Il apparaît plus cher pour leurs propriétaires ou actionnaires de financer une R&D que de paralyser la concurrence par des pratiques illicites. C’est donc par elles qu’ils empochent le maximum de fric.

Cette politique de l’obstruction mène à des fortunes incroyables comme celle de Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, qui vend par milliards son Windows, jusqu’à 600 € pièce alors qu’il vaut objectivement quelques Euros au maximum (ce qui fait tout de même quelques milliards de chiffre d’affaires). L’argent que vous auriez mis dans l’amélioration de votre vie va dans la poche d’un homme malhonnête qui n’a aucun sens de l’innovation et encore moins de l’intérêt général. Cet argent sera perdu…

Le blocage de la concurrence est une pratique facile à imposer quand on contrôle plus de 50 % du marché mondial. Du temps de sa splendeur, dans les années 1970-80, le bénéfice d’IBM était supérieur au chiffre d’affaires de son concurrent direct ! C’est dire sa puissance. Cela sans innover. IBM est une habituée des abus de position dominante, jusqu’à aujourd’hui. Elle s’est maintenue en tête par une qualité de fabrication irréprochable (qui ne demande aucune imagination) mais surtout en intimidant la clientèle tentée d’acheter des produits plus innovants ailleurs (je l’ai vécu personnellement quand je travaillais chez Honeywell Bull) et en empêchant les concurrents d’améliorer ses machines par leurs propres softs.

IBM ne s’est cassé la figure que parce que ses dirigeants étaient si peu intelligents et concernés par l’innovation qu’ils ont cédé le département naissant « micro-ordinateurs » à un inconnu : Bill Gates. Celui-ci en a fait Microsoft, lui-même sans le moindre effort simplement parce que le marché s’est orienté tout naturellement vers ces machines au rapport performance-prix imparable. Bill Gates, à son tour, impose par tricherie son monopole sur les micro-ordinateurs sans jamais mener la moindre R&D ! Il se contente – entre autres – d’interdire aux réseaux de distribution de tous les pays de vendre des systèmes d’exploitation concurrents du sien, faute de quoi Windows sera plus cher pour eux. Celui-ci représentant 90 % des ventes,  c’est dur de passer outre !

Windows, né en 1985 et copié sur la concurrence, n’a quasiment pas évolué depuis. Il est anti-ergonomique, démesurément complexe et ne vaut rien ! Pourtant il est installé à des milliards d’exemplaires, paralysant l’usage de l’informatique dans les foyers et les entreprises. Par ses pratiques anticoncurrentielles Microsoft empêche ainsi l’émergence de concepts nouveaux et simples comme le Conversationnel et l’intelligence artificielle (solutions que je propose), empêchant la naissance d’une société nouvelle.

Autre exemple, étonnant celui-là, d’une méthode de paralysie du progrès par un monopole : Intel. Cette entreprise a conquis brutalement le marché en étant la première à commercialiser en 1968 une invention de 1958, le cerveau d’ordinateur condensé sur quelques centimètres (le circuit intégré). C’est elle qui fournit le « cœur » (le microprocesseur) de la plupart des ordinateurs de la planète. Un de ses trois fondateurs, Gordon Moore, a imaginé en 1971 la fameuse « loi de Moore » qui postule que le progrès dans la fabrication des microprocesseurs suit miraculeusement une progression linéaire stable, qui doit émerveiller tout le monde. Émerveillement limité quand on sait que la progression des techniques s’accélère au contraire de façon exponentielle. Mais très pratique pour Intel ! Puisque le progrès est prétendu linéaire et que l’on ne craint pas la concurrence, inutile de se casser les pieds en finançant l’innovation qui, elle, l’aurait rendu exponentiel.

Loi_de_Moore

CourbesProgresTechnique

En 2015, cette loi se vérifie toujours au grand étonnement de tous les économistes ! « La loi de Moore s’est jusqu’ici révélée étonnamment exacte » dit Wikipedia. En effet, ce qui maintient cette courbe sous la forme d’une droite est artificiel : c’est la volonté d’Intel. Pourquoi innover alors qu’on parvient pour moins cher à dominer le marché mondial ? Il suffit de progresser à petits pas juste suffisants pour ne pas laisser la place aux concurrents… Et quand il y en a un qui fatigue et risque de vous mettre en situation évidente de monopole avec le risque d’être découpé en petits morceaux par la justice américaine, on lui donne du fric (AMD) ! Intel est devenue si efficace dans sa destruction de la concurrence qu’elle en est ainsi venue à financer ses compétiteurs ! Elle le fait de multiples façons, occultes ou officielles, pour sauvegarder les apparences d’une saine concurrence. Quand vous entendez un spécialiste de l’informatique se référer doctement à la loi de Moore, sachez que c’est ou un imbécile ou un escroc…

La justice a bien tenté de réguler les pratiques anticoncurrentielles par les « lois antitrust » en tentant de découper les monopoles en moins gigantesques compagnies indépendantes, mais elle l’a toujours fait trop tard et mal.